Tu as commencé à consommer du CBD pour soulager des douleurs chroniques ou un stress passager ? Tu as envie d’avoir toutes les clés pour pouvoir choisir une huile de CBD de qualité, et cela passe par comprendre quelles sont les méthodes de fabrication ?
Que ce soit afin de mieux choisir ou pour éventuellement faire toi-même ton huile de CBD, savoir comment elle est fabriquée est important. J’ai eu besoin de m’intéresser de près au sujet, dans le but d’informer mes lecteurs, et aujourd’hui, je te transmets tout ce que j’ai appris à ce sujet.
Dans cet article, je te détaille les différentes méthodes d’extraction de l’huile de CBD en te donnant les avantages et inconvénients de chacune et je t’indique quelles sont les possibilités en ce qui concerne le choix de l’huile de support et laquelle préférer.
Comment est fabriquée l’huile de CBD ?
Il existe plusieurs méthodes d’extraction pour fabriquer de l’huile de CBD. La plus courante est certainement l’extraction par solvant, même si l’on considère souvent que les extractions par pression à froid et par CO2 supercritique sont meilleures pour la qualité du produit final et pour l’environnement.
La préparation de la fleur : la décarboxylation
Dans un premier temps, il faut savoir que l’huile de CBD est directement extraite et obtenue à partir de la plante et en particulier de la fleur de chanvre. On utilise le plus souvent des plantes dont les variétés appartiennent à la famille Cannabis Sativa L qui contient naturellement une forte concentration de CBD.
C’est ainsi qu’on peut bénéficier de tous les avantages et les bienfaits du CBD sans pour autant avoir de THC, ou dans une concentration infime. Il convient ici de préciser que le cannabidiol, ou CBD, est un cannabinoïde qui n’est pas addictif ni psychotrope.
Avant de subir le processus d’extraction, le chanvre doit être décarboxylée. C’est un processus qui consister à le faire chauffer à environ 100 à 120 ° c pendant 30 min à 1 heure pour provoquer une réaction chimique qui transforme le CBDA en CBD.
Cette réaction qui transforme le CBDA en CBD, permet à ce dernier de devenir actif et assimilable par le corps. Sans cette étape, on ne pourrait pas profiter pleinement des bienfaits de la plante de cannabis.
Il existe trois manières pour que le chanvre soit décarboxylé. En premier lieu, cela arrive naturellement lorsque la plante sèche au contact de l’air et de la chaleur, cependant cette décomposition des acides n’est pas optimale et la quantité de CBD obtenue est faible.
On peut aussi décarboxyler à la maison, en passant la plante au four ou au micro-ondes. Il faut être très précis pour un bon résultat. Tu peux en découvrir plus dans mon article sur comment faire son huile de CBD à la maison. Au niveau industriel, cela se fait en laboratoire pour contrôler la qualité et la pureté.
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Les différentes méthodes d’extraction du CBD passées à la loupe
L’extraction au CO2 Supercritique
Cette méthode est considérée comme une des plus propres pour le produit final, en effet, on ne retrouve ni altération des molécules à cause d’un processus de chauffe, ni solvants ou autres produits chimiques. De plus, elle présente l’avantage d’utiliser l’intégralité de la plante et pas seulement les fleurs.
Toutefois, cette méthode nécessite des équipements complexes et est assez onéreuse. Elle est donc un peu plus difficile à mettre en œuvre.
Le processus est simple, on place la plante de cannabis dans un extracteur et on envoie du CO2 liquide sous haute pression à travers la matière végétale. Cela a pour effet de séparer les différents composants et en particulier dans le cas qui nous intéresse, le CBD.
On réduit ensuite la pression pour permettre à chaque substance active de se séparer des autres et d’être récoltée. Note qu’ici la décarboxylation préalable n’est pas nécessaire.
Pour moi, cette méthode offre les extraits d’huile de la meilleure des qualités et à spectre complet. Je privilégie toujours huile extraite selon cette méthode.
L’extraction par pression à froid
Cette méthode est sans aucun doute la plus naturelle et ne demande ni solvants ni autres matières. Elle est également simple à réaliser, même chez soi. Son seul inconvénient, c’est que le rendement est assez faible. Il faut donc beaucoup de fleurs pour obtenir une petite quantité d’huile de CBD.
Pour ce qui est de la technique, il suffit de congeler les fleurs de CBD puis de les écraser sous pression afin d’obtenir un liquide qui n’est autre que l’huile de CBD pure.
J’aime beaucoup l’huile obtenue à partir de cette méthode d’extraction, mais il faut bien avouer que c’est très difficile d’en trouver dans le commerce. En effet, le rendement est si faible que ce n’est pas très courant qu’un fabricant décide de l’utiliser.
L’extraction par solvant
Cette solution est employée par certains fabricants, car moins onéreuse que l’extraction au CO2 supercritique. En revanche, on ne peut utiliser que la fleur de chanvre. Ainsi, il faut plus de matière première et le processus de filtrage derrière doit être impeccable sous peine de retrouver des traces de solvant dans le produit final.
Ici, les fleurs de cannabis sont plongées dans un solvant, en général de l’éthanol. Durant le processus, le solvant va dissoudre les molécules du chanvre. Il faut ensuite faire évaporer tout le solvant pour éviter les résidus toxiques. Une étape de purification est nécessaire. On récupère des cristaux de CBD.
Personnellement, je préfère ne pas consommer des produits qui ont été obtenus via cette méthode d’extraction. Il pourrait y avoir des résidus de solvant et même une détérioration des cannabinoïdes.
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L’extraction par huile végétale ou beurre alimentaire
Cette méthode d’extraction n’est pas employée par les fabricants, car on perd en partie les propriétés flavonoïdes et terpènes de la plante de chanvre à cause de la température de chauffe.
Ici, on plonge les fleurs de CBD dans une matière végétale et l’on fait chauffer le tout pendant plusieurs heures. Il faut s’assurer que celle-ci soit adaptée à une température de cuisson forte. En général, l’huile de coco est une bonne option, mais aussi certains beurres.
Le cannabidiol finit par se détacher de la plante pour se fixer à la graisse. On attend que tout cela refroidisse avant de procéder au filtrage. À la fin du processus, il ne reste qu’une huile de CBD.
Cette méthode ne permet pas de conserver les flavonoïdes et terpènes, donc elle est intéressante si tu ne veux que le CBD et que tu n’es pas intéressé par l’effet d’entourage. Personnellement, je ne recommande pas forcément à l’achat, maintenant si tu veux faire ta propre huile de CBD, c’est certainement la meilleure manière.
Le mélange avec l’huile support : quelle matière végétale choisir ?
Une fois que les fabricants ont obtenu l’extrait de CBD après avoir suivi un des processus précédemment mentionnés, il faut encore le mélanger à une huile support. Cela permet une meilleure absorption.
En effet, mélangé à un corps gras, le CBD est plus facile à absorber pour le corps, mais il est aussi plus facile pour le dosage et cela permet un goût moins amer, car il est dilué.
En plus, l’huile support peut aussi être choisie pour ses propriétés qui éventuellement peuvent être complémentaires avec celles du cannabidiol.
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L’huile de graine de chanvre
C’est une option idéale et courante, car elle aide à renforcer l’effet d’entourage en puisant quelques terpènes et flavonoïdes supplémentaires à l’extrait de CBD. Certains d’entre eux ne sont pas disponibles dans les feuilles et les fleurs de la plante.
Cette huile est obtenue à partir du pressage à froid des graines de chanvres. De plus, elle est riche en oméga 3 et 6.
Par contre, l’huile de graine de chanvre n’est pas adaptée pour des huiles de CBD très concentrées à cause de sa très basse solvabilité.
L’huile d’olive
L’huile d’olive est également une option possible. Elle est riche en phyto-nutriments et en particulier en fer et en vitamine K et E. De plus, elle est antioxydante.
Là aussi, il existe plusieurs méthodes d’extraction pour l’huile d’olive, ici un pressage à froid est encore la solution qui permet le mieux de conserver les propriétés du produit.
L’huile de MCT
L’huile MCT, ou Triglycéride à Chaîne Moyenne, est tirée de l’huile de coco, de soja ou de palme. Elle est naturellement riche en triglycérides d’acide gras à chaîne moyenne, ce qui lui vaut son nom. Ces acides gras ont la particularité d’être absorbés très rapidement dans le système digestif.
C’est grâce à cette propriété que l’huile MCT est une des meilleures huiles support pour le CBD, car elle permet une action plus rapide. En revanche, elle ne possède pas de propriétés comme les huiles précédentes.
Les autres huiles végétales
On peut aussi utiliser de l’huile de pépin de raisin, celle-ci est plus chère, mais possède des propriétés thérapeutiques intéressantes et sa solubilité est élevée.
L’huile d’avocat est également une option intéressante. Elle est lourde et épaisse, mais elle contient un grand nombre de vitamines et de graisses saines.
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Pourquoi miser sur la fabrication de l’huile de CBD qualitative ?
En définitive, la qualité de l’huile de CBD que tu choisis est important et peut dépendre de plusieurs facteurs comme la méthode d’extraction ou la qualité de l’huile support utilisée. Certains processus pourraient altérer ou pire détruire les propriétés du CBD.
C’est pour cela qu’il est préférable d’acheter une huile de CBD issue d’un procédé d’extraction comme la méthode au CO2 supercritique ou la pression à froid. Il faut aussi préférer une huile à spectre large ou à spectre complet pour avoir un véritable effet d’entourage.
Je privilégie aussi toujours du chanvre issu de l’Union européenne et de préférence cultivé en agriculture biologique. Une marque ayant des engagements de qualité et qui partage les résultats des analyses de laboratoire est toujours préférable.
Cela peut être long de regarder tous ces points, si tu n’as pas le temps pour te pencher sur tous les détails, tu peux toujours jeter un œil à ma sélection des meilleures huiles de CBD.
Double Zéro
Finalement, il y a différentes méthodes d’extraction et huiles support pour le CBD. Mais si tous ne se valent pas au niveau qualitatif. On sait pourtant qu’il est important que le CBD soit bien préservé pour qu’on puisse en tirer des bienfaits thérapeutiques.
C’est pourquoi, il convient de choisir avec précaution. Mais, ce n’est pas tout ! Pour maximiser les bénéfices du CBD, il faut aussi le conserver dans les meilleures conditions et même le prendre à un moment précis pour que les effets se fassent ressentir de manière opportune.
Maxime Fossati
Fumeur de weed pendant + de 10 ans, j'ai switché pour le CBD. J'ai compilé tout ce que je sais pour vous. Que vous soyez newbie ou déjà dans le game, je suis là pour vous guider dans l'univers du CBD. 🌿 Check ça !"
